3. Développement
Joyeux tâtonnements du début
et
Comment le souhait des normes est né
Premìères rencontres plutôt improvisées (automne 89)
Pas de traces dans les archives laissées
Juste des souvenirs à rappeler
Le président agissant à son gré
Par téléphone membres convoqués
Pas de procès-verbal à présenter
Pas d’ordre du jour fixé
Pas de thème imposé ni proposé
Pas d’heure pour débuter
Lecture de poèmes à volonté
Tout comme les tasses de café
Pas de tour de table ordonné
À chacun de s’imposer
Ou de se faire prier
On commentait on riait
On placotait on projetait
Quand la faim nous prenait
Un St-Hubert on commandait
Repus on se quittait
Quand on reviendrait?
Nul ne s’en souciait
L’amitié se forgeait
La poésie végétait
Comment le souhait de normes est né
Après quelques réunions ( fin 89 début 90)
Sans réglementation
Aux poèmes personnels
On substituait Hertel Claudel
Hugo Fréchette Anne Hébert
Dans leurs plus beaux vers
De la tradition militaire de Chambly (depuis la guerre de 1812)
Une dame anglaise entichée de poésie (dont on a le nom oublié)
Attirée par une annonce dans l’hebdo publiée
Avait enguirlandé l’assemblée
Et du pur William Blake avait débité
« I am black but my soul is white”
Le bel accent de nos voisins tant aimés
Pendant une heure au moins avait bourdonné
The Spirit of Solitude du très lyrique Shelley
Dans l’esprit des assistants dès lors avait germé
L’idée de désormais des normes fixer
La langue le choix des invités
Le choix des thèmes le temps accordé mesuré
Une cotisation à imposer pour le café
L’expérience d’elle-même avait parlé
Raymond Pilote