Diane Labbé Dubois
LA LUMIÈRE | QUAND TOMBE LE JOUR |
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Jeune, jolie, unique et solitaire, Il était une fois, la lumière…Elle avait jaillie, On ne sait d’où… Sur le passage De son mouvement perpétuel S’allumait partout des étincelles… Ses danses rendaient fous Puis, s’apaisant un jour, Pour mieux diffuser sa flamme, C’est ainsi |
Quand tombe le jour Au pied de la terre Et que se retirent Dans la pénombre, Les beautés de la lumière, La terre s’étend et s’éteint Pendant que le ciel S’étire plus loin Dans les bras du vent Qui transporte et répand Sur d’autres continents Les parfums d’amour et de paix Des vivants d’aujourd’hui…_____________________________________À lire aussi sur un autre site web Le paysage nomme le pays que nous sommes |
LE PAYSAGE NOMME LE PAYS QUE NOUS SOMMESLa tête de la montagnese perd de vue dans les nuages
atteignant un ciel tout autre
sur la montagne abrupte parfois les rêves se cassent les jambes et le cou
Le paysage nomme le pays que nous sommes
sur la route champêtre la volupté du vert transforme les arbres en émouvants luminaires
la route sinueuse court les sous-bois insinue le doute et traine ses pieds dans la solitude
Le paysage nomme le pays que nous sommes
le fleuve émancipe ses largesses, ses hauteurs, ses gestes d’éclat
la rivière impétueuse se jette parfois au cou d’un fleuve lent, lourd et froid
Le paysage nomme le pays que nous sommes
alors cultivons l’air ambiant arrosons d’eau douce les pluies acides portons à bout de bras la fleur et le fruit offrons-leur un ciel clair semons des paroles d’embouchures cueillons le verbe à la source et nos rêves dans l’éveil car nos paysages intérieurs créent ceux de la terre et nomment l’univers que nous sommes
©Diane Labbé Dubois 2010 |
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